On peut entendre par là ce qu’il aurait jugé de nos opéras, et s’il aurait cru moins dangereux de voir des comédiennes jouer si passionnément le personnage d’amantes avec tous les malheureux avantages de leur sexe.
Il ne conseille pas d’y souffrir la jeunesse1, quoiqu’on ne jouât pas de son tems des rolles de galanterie ; mais c’est que les passions de trahison & de vengeance pouvoient faire impression sur l’esprit des jeunes gens. […] M. de Voltaire avoit cependant mis quelques citoyens dans le goût des représentations ; il les faisoit venir chez lui de tems en tems pour jouer ses Piéces.