Basile a parlé de la joie des Saints & des Anges sous la figure d’une danse, comme on le dit, il ne dissimule pas les dangers de la danse des hommes : J’ai vu, dit-il à Chilon son disciple (Epist. […] Sans doute, on le fait bien encore dans toutes les paroisses de campagne aux fêtes locales, comme dans toutes les occasions de joie publique, & autrefois jusque dans les Eglises la veille de S. […] La jeunesse Grecque formoit des pas mesurés, & ne respiroit dans ses chants, ses mouvemens, ses attitudes, que la liberté, la joie, le plaisir, les transports de Bacchus. […] La danse n’est qu’une suite de mouvemens faits en cadence sur une figure réguliere, dans la vue de s’amuser, ou de marquer sa joie ; le public ne va pas plus loin : Ces mouvemens ne signifient rien, & ne sont pas des gestes. […] Comus en fut l’auteur : c’est le Dieu de la bonne chère, du divertissement & des fêtes de joie, comme Bacchus l’est du vin, & Vénus de l’impureté.

Livré aux joies charnelles d’un monde corrompu, quel attrait peut-il conserver pour ellebc ? […] « Combien de personnes qui, avant de connaître ce funeste plaisir, ne trouvaient de joie et de consolation que dans la pratique des œuvres de justice !