Mais il n’y a point là de ce genre d’intérêt, de ces situations singulières qui caractérisent les productions de notre siècle, & qui transportent de joie la plûpart des Lecteurs. […] Ce n’est point là l’éloquence passionnée d’un Jeune homme plein d’audace, de courage, d’amour, & proscrit par sa Maîtresse, qui n’attend que sa mort pour se jetter avec joie dans les bras sanglans de son meurtrier. […] Qu’un Peintre veuille exprimer la tristesse ou la joie, le plaisir ou la douleur, il peindra d’abord le visage ou doit règner l’un de ces sentimens.
Que si la joie fait vivre selon la confession de tous ceux qui viennent à la Comédie, et au rapport des plus experts médecins : pouvez-vous trop payer cette médecine si agréable que vous prenez sans dégoût et sans peine ?