« Un Soldat, dit-il, qui s’enfuit du combat, et une jeune veuve qui se remarie avant l’année expirée de son veuvage, ne pèchent point ; et cependant l’un et l’autre sont déclarés infâmes dans le même Digeste. […] Mais comme cette consolation ne serait peut-être pas du goût de ses Confrères les Comédiens, et que les exemples d’un Soldat qui fuit, et d’une jeune veuve qui se remarie, sur lesquels ils se fondent, sont un peu équivoques ; il s’efforce en se tournant d’un autre côté, de secouer l’infamie qu’il avait endossée trop ingénument.
» Le Jeune Victor et Paul Diacre, n’ont pas manqué de louer le zèle de ce Prince pour bannir des Festins et les Chanteuses et tout ce qui y peut porter à la dissolution pag. 547. […] En 416, le Paganisme tomba beaucoup plus, car les Païens qu’on avait laissé dans les honneurs et dans les charges, depuis que sous l’Empereur Constantin on travaillait à la démolition des Temples, les Païens, dis-je, furent privés de toutes les charges par cette Loi de Théodose le jeune ; c’est la 21e du titre Xe. « Qui prophano pagani ritus errore seu crimine polluuntur, hoc est Gentiles, nec ad militiam admittantur, nec administratoris, vel judicis honore decorentur. […] Théodose le jeune en fit une Loi plus ample en 425, où il marque les principales Fêtes de son temps Pag. 353. […] [Ars Amatoria], il dit ouvertement que les femmes Romaines couraient aux spectacles avec le même plaisir, et avec la même ardeur que les abeilles se jettent sur les plantes odoriférantes ; il exhorte les jeunes débauchés de Rome à fréquenter le Théâtre, qu’il regarde comme l’écueil de la vertu, et où les femmes ne se montrent bien parées que pour voir ou pour être vues.