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299. (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « Réfutation des sentiments relachés d'un nouveau Théologien touchant la Comédie. » pp. 1-190

Consultez pour cela les personnes à qui je vous ai adressé, et vous saurez quel préjudice peut porter à un jeune cœur une passion de tendresse bien exprimée ; quel préjudice peut porter à une âme, dont l’innocence est chancelante, le récit honteux de mille intrigues d’amour. […] Une jeune personne qui aura jusqu’alors vécu dans l’innocence, s’apercevra bien que depuis le temps qu’elle va à la Comédie, la partie inférieure de son âme n’est plus si soumise à la supérieure qu’elle l’était autrefois, qu’elle lâche plus la bride à ses passions qu’elle ne faisait dans un autre temps ; elle forme peut-être quelque léger désir de remédier à ce mal, mais il n’est déjà plus temps. Le venin a entièrement gagné son cœur, il faut qu’elle en meure : ainsi cette jeune personne a pris plaisir à la Comédie.

300. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre I. Diversités curieuses. » pp. 5-37

Mais il quitta trop jeune la Capitale & les belles lettres, pour se livrer aux fonctions de sa chargé, & mériter mieux que Moliere les honneurs d’un éloge couronné.

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