Phèdre est peut-être le seul ouvrage de ce grand homme, où l’amour soit vraiment terrible et tragique ; encore y est-il défiguré par l’intrigue obscure d’Hippolyte et d’Aricie.
Il finit d’ailleurs ce trouble, cette agitation, cette anxiété, qui cause une douce torture à notre imagination par le nœud & l’intrigue de la piece ; c’est une espece de délivrance qui succéde heureusement aux douleurs de ce travail, &, si je l’ose dire, de cet enfantement d’esprit.