A la Visitation, aux Bénédictins, &c. on ne permet pas aux Pensionnaires, de l’un ou de l’autre sexe, d’apprendre à danser ; ailleurs un Religieux, une Religieuse, sont présens aux leçons, & veillent sur le Maître à danser, qui très-souvent entremetteur d’une intrigue, porte les lettres, les paroles, les présens. […] Eh qui sont ces gens déguisés, ramassés au hasard, que le plaisir attire, qui en font des rendez-vous, qui y forment les plus criminelles intrigues, qui sont-ils ?
Il seconde toutes ses intrigues, et le marie à une personne qui a de la naissance et de grands biens, n’est-ce pas là faire un terrible exemple de ce libertin et le punir de la bonne façon ? […] D’ailleurs, je commence à croire qu’il y a autant de plaisir à conduire une intrigue pour autrui que pour soi-même : cela exerce tous les talents naturels de la femme ; il y a de la pratique pour l’hypocrisie, pour la dissimulation, pour la flatterie, pour le mensonge et pour la malice.