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137. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VIII. Assertions du Théâtre sur le tyrannicide. » pp. 130-174

« Que m’offrirait de plus la fortune ennemie, A moi qui tiens le trône égal à l’infamie ? […] Croirait-on que jusque dans la préface, où il n’est point question de rôle d’Acteur, mais où l’Auteur parle de son chef, on ose dire sur l’assassinat de César : « Brutus est véritablement plus grand que César, puisqu’il y a autant de gloire à rendre la liberté à sa patrie que d’infamie à l’en dépouiller. » Voici des vers que Buzembaun n’a pas composés : il n’était ni Français ni Poète.

138. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VII. Est-il de la bonne politique de favoriser le Théâtre ? » pp. 109-129

Trajan en supprimait autant qu’il pouvait ; Alexandre retrancha les libéralités des Empereurs aux Comédiens ; Marc-Aurèle n’écoutait pas même quand il y était, il y lisait ses lettres, et écrivait ses dépêches : ils regardaient les spectacles, comme les académies de jeux, des lieux de prostitution, qu’on est quelquefois obligé de tolérer, malgré leur infamie et leur désordre.

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