« Mais après tout, quand les loix civiles autoriseroient la Comédie ; quand au lieu de flétrir comme elles ont toujours fait, les Comédiens, elles leur auroient été favorables : tout ce que nous sommes de Prêtres, nous devrions imiter l’exemple des Chrisostôme Chrysost.
Nos Actrices les imitent, & n’étudient que la magie de l’amour, où elles sont plus habiles que tous ceux qui vont au sabat. […] François I. avoit introduit cette belle bombance ; la Reine voulut l’imiter, voire le surpasser. […] Ce beau trait figure admirablement bien dans un roman ; mais ce qui n’est pas roman, c’est qu’Henri IV. imita Louis le Débonnaire. […] Elle disois souvent qu’elle vouloit imiter les Empereurs Romains, qui attribuoient des jeux au peuple. Elle n’imita que trop les folies de leur luxe, & la décadence de sa Maison, la décadence de l’Empire Romain ; suite ordinaire de ces excès.