Abandonnez les tristes Romans dramatiques, les sentences & les déclamations fastidieuses ; ouvrez les yeux autour de vous, il est encore des ridicules, il est des méchans & des sots, montrez-les, & ils se cacheront ; peignez-les, & vous aurez imité Moliere ! […] que deviendront tous ceux qui l’imiteront ?
Elle joua la savante & même la Mecène, d’abord utilement par les bienfaits, tandis qu’elle fut Reine ; enfuite par les éloges quand elle n’eut rien à donner, elle avoit la vanité de vouloir imiter François Ier qui fut en France le protecteur des lettres, & n’en fut pas moins libertin ; il est vrai qu’elle apprivoisa un peu les frimats de la Suède avec les sciences, mais leurs progrès furent bien médiocres & de peu de durée.