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227. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE IV. Apologie des Dames. » pp. 119-155

Pourquoi Diantre aussi, Messieurs, vous avisez-vous de mettre d’honnêtes femmes au Théâtre ? […] Médire, c’est dire du mal : or dans ce sens le Spartiate est un imbécile, de se fâcher contre quelqu’un qui loue au lieu de médire : si c’est un reproche fin au panégyriste de ce que, par des louanges hyperboliques, il s’empêchait d’être cru, ce n’est plus blâmer la louange, c’est blâmer seulement une exagération préjudiciable à l’éloge : en ce sens, le Spartiate est un homme d’esprit, sans que cela prouve qu’il n’était pas permis à Lacédémone de dire du bien d’une honnête femme.

228. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE I. Du sombre pathétique. » pp. 4-32

Tous les Journaux en ont fait mention, quelques-uns en le critiquant, la plupart avec de grands éloges, entre autres le Journal des Dames, ouvrage singulier, qui quoique d'une femme, et répétant à chaque page le mot d’honnête, est aussi licencieux que frivole, et ne peut que gâter l'esprit et le cœur de ses lectrices. […] Peut-elle attendrir une âme honnête ?

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