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63. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « IV. S’il est vrai que la représentation des passions agréables ne les excite que par accident.  » pp. 10-18

On dit, et c’est encore une objection de notre Auteur, « que l’Histoire, qui est si grave et si sérieuse, se sert de paroles qui excitent les passions  »Pag.47 [« Lettre d’un théologien », page 47]. […] Que s’il y a des histoires qui dégénérant de la dignité d’un si beau nom, entrent à l’exemple de la comédie dans le dessein d’émouvoir les passions flatteuses ; qui ne voit qu’il les faut ranger avec les romans et les autres livres corrupteurs de la vie humaine ?

64. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre III. Jurisprudence du Royaume. » pp. 51-74

Voici un fait rapporté dans l’histoire de la ville de Paris (Tom. […]  727.), et dans l’histoire du Théâtre (Tom. […] Mais elle ne fut pas plus heureuse que l’autre, elle s’évanouit bientôt, malgré cette royale protection, et si parfaitement, qu’on n’en trouve ni détail ni vestige (Histoire du Théâtre, ibid. […] On en pourrait faire une histoire plaisante par bien des traits et des aventures comiques qu’elle doit fournir ; mais elle est étrangère à notre dessein, et mérite peu de nous occuper, d’ailleurs les désordres et les scandales dont elle est encore plus remplie, affligeraient plus que ces plaisanteries ne réjouiraient. […] Concluons que c’est bien mal connaître l’histoire et la jurisprudence, ou vouloir en imposer au public, que de fonder la légitimité de la comédie sur des lettres patentes enregistrées.

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