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18. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE III. De la comédie et des comédiens chez les païens et chez les chrétiens. » pp. 101-112

Dans l’histoire, les troubadours, pour la plupart gentilshommes, étaient aussi de vrais comédiens ambulants, qui se faisaient une gloire, ainsi que les clercs de la Basoche, dont nous avons parlé plus haut, de représenter eux-mêmes leurs poésies. […] Ce qui a été dit plus haut sur la corruption des prêtres comédiens, est prouvé par les canons des conciles de Carthage, de Mayence, de Tours, de Reims, de Chalon-sur-Saône m, etc., qui défendaient au clergé de jouer la comédie et d’assister à des représentations théâtrales.

19. (1667) Traité de la comédie « Traité de la comédie — XIV.  » p. 469

Il faut que la dévotion de ces Saints de Théâtre soit toujours un peu galante: c'est pourquoi la disposition au Martyre n'empêche pas la Théodore de M. de Corneille de parler en ces termes: « Si mon âme à mes sens était abandonnée, Et se laissait conduire à ces impressions Que forment en naissant les belles passions. » Et l'humilité de théâtre souffre qu'elle réponde de cette sorte en un autre endroit : « Cette haute puissance à ses vertus rendue, L'égale presque aux rois dont je suis descendue ; Et si Rome et le temps m'en ont ôté le rang, Il m'en demeure encor le courage et le sang.

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