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78. (1658) L’agent de Dieu dans le monde « Des théâtres et des Romans. CHAPITRE XVIIII. » pp. 486-494

Aussi pour gagner les attentions on représente sur les théâtres un Héros avec toutes les belles qualités qui sont les présages des grandes fortunes, ensuite on en fait un conquérant qui se jette dans les combats, qui s'asujettit les Princes et les peuples par le sort des armes, et par les adresses de la police, sans autre droit que la force. […] Il représente toujours son héros, son invincible devenu l’esclave de quelque beauté, et parce que la vaillance gagne plus l’admiration de ce sexe infirme, pour réussir en ses recherches ; le plus puissant moyen, c’est de rendre plusieurs combats.

79. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE V. Eloge de Moliere. » pp. 154-202

Mais qui ne sait que le public ne fait pas cette distinction, & admire, du moins pardonne tour dans le Héros qu’on encense ? […] L’extrait est un délire, ou veut se moquer de son héros. […] C’est quelque chose que la sincérité ; mais ce n’est l’éloge ni du Héros ni de l’Orateur. […] Peut-on plus mal adroitement parler contre son héros & contre soi-même ? […] à l’orateur, au héros, ou au juge qui y met le sceau de son approbation ?

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