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52. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE VII. De la frivolité et de la familiarité. » pp. 150-162

 » Voilà le caractère Français, le goût du frivole, le Français même en convient et en rit, le petit maître s'en fait gloire : aucune nation dans le monde, ni toutes les nations du monde ensemble n'ont autant composé de romans, de comédies, de chansons, de petites poésies de toute espèce. […] Voilà le goût qui fait aimer le théâtre, et que le théâtre entretient, un goût frivole de colifichet. […] Le goût théâtral influe sur tout. […] Ceux qui les fréquentent ne prennent pas moins leur ton de privauté que leur goût de libertinage. […] Que sera-ce d'un art qui par goût et par principe se réjouit aux dépens de tout ?

53. (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « REMARQUES. SUR LE LIVRE DE J.J. ROUSSEAU, CONTRE LES SPECTACLES. » pp. 21-65

« Quand Arlequin Sauvage est si bien accueilli des Spectateurs, pense-t-on que ce soit par le goût qu’ils prennent pour le sens et la simplicité de ce personnage, et qu’un seul d’entre eux voulût pour cela lui ressembler ? […] De ce goût commun pour la solitude, naît aussi celui des lectures contemplatives et des Romans, dont l’Angleterre est inondée » (t). […] « Qu’est-ce au fond que ce goût si vanté ? […] Quelle définition du goût ! Le goût embrasse tout : c’est la justesse du tact, c’est la vérité même.

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