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306. (1760) Lettre d’un curé à M. M[armontel] « letter » pp. 3-38

Je suppose donc dans Paris, et ailleurs, de vastes Salles, préparées avec tout le goût et toute l’intelligence possible ; là, tous les Citoyens bien ou mal disposés (ces derniers, remarquons-le bien, sont les plus nombreux :) tous seraient invités de s’y rendre chaque jour de la semaine, sans en excepter aucun, pour y entendre pendant deux ou trois heures consécutives, quoi ? […] Les uns et les autres, qui ont sondé le goût du Public, se trouveraient donc forcés de s’arranger sur ses dispositions, s’ils voulaient s’assurer sa présence et ses suffrages.

307. (1758) Causes de la décadence du goût sur le théatre. Première partie « Causes de la décadence du goût sur le théâtre. — Chapitre II. Du Théâtre Moderne, & de celui des François. Celui-ci comparé au Théâtre Grec. » pp. 25-38

Il chercha à en imposer à la Religion, en fit taire les sages Loix, en l’intéressant, pour ainsi dire, dans les jeux qu’il préparoit au Peuple ; car en France, comme dans la Grèce, ce ne fut que lui que le Théâtre envisagea d’abord ; son ignorance, ses goûts grossiers & bisarres, sa piété même, toujours mal-entendue, & toujours mêlée de superstitions, furent les premiers moyens dont l’esprit humain se servit pour exécuter ses projets.

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