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35. (1603) La première atteinte contre ceux qui accusent les comédies « A Monseigneur de Nemours » pp. -

Pour moi qui ai l’âme craintive Je ne veux sonder cette rive, La nature du vrai j’ai pris, A dépeindre et tracer l’histoire, Dont la vérité sert de gloire, Et l’art de honte à mes écrits. […] Belle et rare fleur de science, Qui jeune est chenu de prudence, Nos cœur seront à l’avenir Un trône à l’autel de ta gloire, Pour éterniser ta mémoire Par un immortel souvenir.

36. (1823) Instruction sur les spectacles « Chapitre XXI. Les spectacles condamnés par les auteurs profanes anciens et modernes. » pp. 179-182

Quelle régularité peut inspirer le chef des Argonautes qui se produit, dans une tragédie, enflammé d’amour et animé d’une fausse gloire ? […] Voltaire, dont le témoignage ne peut être suspect en cette matière, avoue que « d’environ quatre cents tragédies qu’on a données au théâtre, depuis qu’il est en possession de quelque gloire en France, il n’y en a pas dix ou douze qui ne soient fondées sur une intrigue d’amour.

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