Pour moi qui ai l’âme craintive Je ne veux sonder cette rive, La nature du vrai j’ai pris, A dépeindre et tracer l’histoire, Dont la vérité sert de gloire, Et l’art de honte à mes écrits. […] Belle et rare fleur de science, Qui jeune est chenu de prudence, Nos cœur seront à l’avenir Un trône à l’autel de ta gloire, Pour éterniser ta mémoire Par un immortel souvenir.
Quelle régularité peut inspirer le chef des Argonautes qui se produit, dans une tragédie, enflammé d’amour et animé d’une fausse gloire ? […] Voltaire, dont le témoignage ne peut être suspect en cette matière, avoue que « d’environ quatre cents tragédies qu’on a données au théâtre, depuis qu’il est en possession de quelque gloire en France, il n’y en a pas dix ou douze qui ne soient fondées sur une intrigue d’amour.