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97. (1774) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre seizieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre V. Suite des Parfums. » pp. 112-137

Ce peuple étoit toujours plongé dans les odeurs : Unguentis semper gaudet universa gens Sardianorum . […] Les Payens, les grands du monde meurent embaumés ; les libertins, les Actrices vivent parfumés ; les gens de bien, sans se parfumer, vivent, meurent en odeur de sainteté. […] Mais les louanges des gens de bien passeront dans l’Eglise de génération en génération : Laudes eorum nunciat Ecclesia . […] Plusieurs s’interdisoient jusqu’aux fleurs, & les gens pieux ne portoient point de bouquets. […] A quoi sont-elles le plus employées, qu’à embaumer les corps morts, soit que pour les grands on en fasse des momies pour les conserver, soit pour les gens du commun pour écarter les mauvaises odeurs qui en exhalent ?

98. (1769) Réflexions sur le théâtre, vol 8 « Réflexions sur le théâtre, vol 8 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE HUITIEME. — CHAPITRE III. Réformation de l’Abbé de Blesplas. » pp. 55-81

Comme il flatte & caresse des gens qu’il faut chasser ou mettre en prison ! […] Il vient à Paris des gens de quatre ou cinq nations voisines, & en assez petit nombre ; est-ce là l’univers ? […] Au lieu de mener les gens à l’Eglise, il faut les conduire à la comédie ; le Prédicateur doit se faite Comédien. […] Si on ne veut que des gens vertueux sur le théatre, ce n’est pas la réforme, c’est l’abolition. […] les gens de bien sont crédules.

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