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63. (1731) Discours sur la comédie « Lettre Française et Latine du Révérend Père François Caffaro, Théatin ; à Monseigneur L’Archevêque de Paris. Imprimée à Paris en 1694. in-quarto. » pp. -

Lettre Française et Latine du Révérend Père François Caffaro, Théatin ; à Monseigneur L’Archevêque de Paris M. de Harlay. […] Charles dont je me faisais fort ; je ne savais pas bien même ce que c’était que la Comédie Française de la manière qu’elle se joue à Paris, n’ayant jamais lu de Comédies de Molière, et n’en ayant lu que fort peu d’autres et sans application, n’ayant d’ailleurs qu’entendu parler des Rituels sur les Comédiens, sans avoir même lu celui de Paris.

64. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 3 « Chapitre VIII. Assertions du Théâtre sur le tyrannicide. » pp. 130-174

Distinction des tyrannicides, qu’un Français rejette avec horreur, puisque les partisans du sentiment contraire n’en demandent pas davantage, pour avoir le champ libre. […] En voici quelques traits dignes de lui, et peu dignes d’un cœur Français. […] « On sent bien, dit-il, que l’Auteur n’a pas composé ce poème pour le donner au théâtre Français (n’est-il pas représenté, imprimé, lu de tout le monde ?) […] Je ne connais point ce Poète, que l’Académie Française a jugé digne de figurer avec Crébillon, Marivaux et Voltaire dans la galerie des beaux esprits. […] Voilà quel est mon crime, et si j’en dois rougir … » N’en voilà que trop, une plume Française peut-elle tracer une si détestable doctrine, et des oreilles Françaises y applaudir ?

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