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44. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre IV. Bassesse légale du métier de Comédien. » pp. 75-100

Dans le royaume de Golconde, il y a des milliers d’Actrices qui font à la fois deux métiers fort semblables, dont l’un est le fruit de l’autre ; après avoir joué la comédie, elles servent à satisfaire les passions qu’elles viennent d’exciter. […] Cette question est traitée fort au long par Tiraqueau (de Nobilitate C. […] Toute la Cour en murmura, tout le monde fut choqué de la forte vanité du Marmiton Musicien. […] Vitellius, malgré la bassesse de ses sentiments, méprisait si fort le théâtre, qu’il défendit aux Chevaliers Romains de se déshonorer en y paraissant : « Ne ludo senico polluerentur. » (Tacit. […] Ne se présume être d’entendement fort reposé celui qui des Truands est ami.

45. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Livre second. » pp. 2-7

Les impudiques, et à plus forte raison les corrupteurs, attirent sur eux les plus terribles malédictions. […] Le vice, toujours plus fort que la loi, a su se maintenir contre elle, et sans pouvoir jamais la fléchir, a rendu ses coups inutiles. […] Je ne l’ai rapportée que pour montrer combien je suis éloigné de dissimuler ce que l’on dit de plus fort contre nous. […] Les représentations théâtrales des couvents et des collèges sont fort différentes du spectacle public (quoiqu’on fît mieux de les supprimer).

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