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366. (1770) Des Spectacles [Code de la religion et des mœurs, II] « Titre XXVIII. Des Spectacles. » pp. 368-381

Les Empereurs Romains n’avoient pas un fort grand respect pour les Comédiens ; en quoi ils furent très-différens du stupide Néron. […] Ces spectacles mêmes devinrent des abus souvent fort ridicules.

367. (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre V. De l'impudence des Jeux Scéniques. » pp. 104-134

Sur quoi je dirai que les petites pièces de Poésies que Baïf nous a données sous le nom de Mimes, n'ont à mon avis aucun rapport à ceux des Anciens : car elles sont trop longues pour être dansées tout d'une haleine, et les sujets n'en sont pas Historiques, mais Moraux, ne traitant aucune Fable que par occasion, et fort rarement ; de sorte qu'elles ne seraient pas propres à danser, étant bien plus difficile de représenter le sens d'une Moralité, que les actions de quelque Histoire. […] Et ces Planipèdes avaient un visage hideux et contrefait, prononçaient beaucoup de paroles malhonnêtes, et étaient fort méprisés.

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