Voici ces vers, qui sont en effet très forts, et auxquels le commentaire est conforme : « Utinam cruorem capitis invisi Diis libare possem ! […] Je lui en sais gré. » Ce langage Cornélien qui flatte si fort l’amour propre Volterrien, n’est que le mépris des Dieux et des Rois, qui anime partout Corneille. […] est-ce là la probité Romaine, si fort vantée, ou plutôt n’est-ce pas la fourberie et la noirceur ? […] Il est surprenant qu’un sujet si fort de son goût n’ait pas été le premier qu’il a traité ; enfin il l’a saisi pour terminer sa carrière dans des flots de sang. […] Il a débité tant d’erreurs et de calomnies, il a si fort déclaré la guerre à Dieu et aux hommes, quand il a parlé de son chef, qu’on ne s’attend pas qu’il les ménage dans la bouche de ses Acteurs.
J’ai tout reçu, de fort bonne grâce, & je compte bien m’en parer, le jour où mon amant… Mon amant !