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367. (1733) Dictionnaire des cas de conscience « Comédie. » pp. 765766-806

Ces choses étant ôtées de la Comédie, les premiers Pères de l’Eglise ne la regardent plus que comme une vaine curiosité ; et s’ils condamnent cette vaine curiosité avec force, c’est dans des Sermons, où l’on porte ordinairement l’Auditeur à la perfection, et où l’exagération peut être permise : mais dans la rigueur scolastique on ne compte point absolument pour péché une chose qui n’est point de la perfection. […] Pour comprendre la force de ce passage, et les conséquences que l’on en peut tirer, il faut faire trois réflexions. […] De plus, si ce sentiment ou cette distinction avait lieu, on aurait facilement éludé la force du raisonnement des Pères de l’Eglise contre les spectacles, et contre ceux qui les fréquentaient ; et tout leur zèle serait demeuré sans effet, parce que se servant d’une subtilité pareille, ceux qu’ils condamnaient pouvaient répondre qu’ils ne prenaient de plaisir que par rapport à la manière dont on avait inventé les choses, et qu’on les représentait, et non aux choses mêmes. […]  » , par la force de votre esprit, vous vous soyez garantis de toutes sortes de souillures, néanmoins à cause que par votre exemple vous avez inspiré de l’amour pour ces spectacles à d’autres plus faibles ; comment pouvez-vous dire que vous n’êtes pas coupable, vous qui avez donné aux autres le moyen de se rendre coupables.

368. (1668) Idée des spectacles anciens et nouveaux « Idée des spectacles anciens et nouveavx. — Des anciens Spectacles. Livre premier. — Chapitre premier. Du Theatre. » pp. 73-99

Toutefois Scipion Nasica, soit par un renouvellement de l’ancienne severité, soit par un particulier respect pour cette Statuë de la Nourice des premiers Romains, s’y opposa avec tant de force & tant de succez, que cette tentative fut vaine & que le dessein avorta.

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