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280. (1782) Le Pour et Contre des Spectacles « Seconde lettre contre les spectacles. » pp. 60-145

Je ne finirois pas, si je voulois rapporter en détail, toutes les réclamations faites contre les spectacles, pendant que vivoit Moliere, ainsi qu’après sa mort La seule année 1694 nous présente neuf écrits de la derniere force. […] « Je crois, dit-il, que c’étoit précisément à un homme tel que moi, qu’il convenoit d’écrire sur cette matiere … Je l’avoue donc avec sincérité, je sens le grand bien, que produiroit la suppression entiere du Théatre… Les principes de corruption … reçoivent une nouvelle force des spectacles publics, où les Peres & les Meres ont l’imprudence … de conduire leurs enfans. […] « Les connoisseurs, qui se plaisent plus à la douceur élégante de Racine, qu’à la force de Corneille, me paroissent ressembler à ceux qui preférent les nudités du Corrége, au chaste & noble pinceau de Raphaël. […] Monsieur, lui dis-je, vous êtes sincere ; examinez les raisons, qui condamnent ceux qui vont aux spectacles ; elles sont également pour tous, & il est palpable, qu’elles ont la même force contre tous les spectateurs. […] Le jeune homme n’y fut que par force ; mais rien ne lui échappa pendant la piéce.

281. (1751) Nouvelles observations pp. 393-429

Les autorités que le P. le Brun tire des Auteurs Payens, ont-elles plus de force ? […] Du côté de la Conscience, à maintenir, avec force, les Réglemens déjà établis, lesquels consistent : A ne point permettre de Piéces tirées des Ecritures Saintes, ainsi que plusieurs Magistrats s’en sont déjà déclarés.

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