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284. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — Seconde partie. Notes. — [A] » pp. 297-379

Je desaprouve autant que lui les Comédies sans mœurs, & ces intrigues où les Barbons sont toujours sous & toujours dupes : je sens que de pareilles Pièces tendent à rompre la subordination de la nature ; qu’elles peuvent nous faire haïr la vieillesse dans les autres, & nous la rendre épouvantable pour nous ; ce qui est le comble de l’inconséquence & de la folie : il nous faudrait des Comédies où l’on fît tout le contraire ; a Sparte, la vieillesse était un port assuré, contre deux maux de la vie, la dépendance & le mépris. […] … ô folie !

285. (1694) Réfutation des Sentiments relâchés d'un nouveau théologien touchant la comédie « Réfutation des sentiments relachés d'un nouveau Théologien touchant la Comédie. » pp. 1-190

Celles dont Salvien leur parle, c’est qu’ils ne se contentent pas de rire et de se divertir, si leur joie n’est mêlée avec le péché, la folie et les impuretés. « Nobis autem ridere et gaudere non sufficit, nisi cum peccato et insania gaudeamus, nisi risus noster impuritatibus misceatur. » Ces folies, ces péchés et ces impuretés contre lesquelles Salvien déclame, ne consistaient sans doute que dans les paroles ou dans les gestes déshonnêtes, dont ces Spectacles étaient toujours remplis et gâtés, et nullement dans des actions d’impureté qui se fissent sur le Théâtre.

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