Qu’on veuille sincérement s’instuire, & qu’on soit de bonne Foi, les Spectacles n’auront plus de charmes, & les Théatres seront bientot déserts ; mais, dit Mr. de Fénélon, un des plus pieux, & des plus sçavans Prélats que la France ait vus naitre, Ceux qui aiment la Comédie, & qui suivent les vanités du siécle, ne veulent jamais entendre traiter chrétiennement ces matieres, afin de pécher plus librement & sans inquiétude… Ils ferment les yeux, & se bouchent les oreilles, pour ne point voir ni entendre toutes ces choses qui déplaisent. […] La foi, les mœurs, & tout ce qui y a un rapport essentiel, sont en partie l’objet de l’infaillibilité, que Jesus-Christ communiquera à son Eglise jusqu’à la consommation des siécles, pour fixer notre croyance, régler nos mœurs, & diriger notre conduite.
Je dénoncerais au Ministère public un Auteur dans les écrits duquel je découvrirais des opinions nouvelles, contraires au repos de la foi, et par conséquent à celui de l’Etat. […] , p. 144 : « […] et Sparte, qui ne souffrait point de Théâtre, n’avait garde d’honorer ceux qui s’y montrent. » Dans une note de l’édition de 1782, Rousseau corrige cette assertion sur la foi d’une lettre envoyée par Leroy.