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266. (1759) L.-H. Dancourt, arlequin de Berlin, à M. J.-J. Rousseau, citoyen de Genève « CHAPITRE IV. Apologie des Dames. » pp. 119-155

Quoiqu’il ait vu tomber ses Autels et ses Dieux Profanés par l’horreur d’un désordre odieux ; Quoiqu’il ait vu le sang des enfants et des mères Se confondre en coulant avec celui des pères ; Quoiqu’il voie aujourd’hui ses temples démolis, Sous des débris affreux ses Chefs ensevelis, Les palais renversés, les maisons écrasées, Par la faux des Soldats ses Campagnes rasées, Peut-être qu’il perdrait ce triste souvenir, S’il pouvait se flatter d’un plus doux avenir ; Mais il connaît trop bien que des horreurs nouvelles Lui présagent encore des épreuves cruelles.

267. (1758) P.A. Laval comédien à M. Rousseau « P.A. LAVAL A M.J.J. ROUSSEAU, CITOYEN DE GENÈVE. » pp. 3-189

Mais, ajoutez-vous, si le Peintre n’avoit soin de flatter ces passions, les Spectateurs seroient bientôt rebutés, et; ne voudroient plus se voir sous un aspect qui les fit mépriser d’eux-mêmes. » Appellez-vous flatter les passions que de fixer l’attention du Spectateur en l’intéressant ? Direz-vous que l’ambition et; le fanatisme sont flattés dans la représentation de Mahomet, parcequ’Omar est le protocole de son faux Prophéte ?

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