Qu’est-il donc besoin après cela que l’Écriture parle expressément de Théâtre, d’Opéra, de Comédie, ou de Bal ; puisqu’il n’y a personne qui raisonnant sans se flatter, n’y trouve tout d’un coup la condamnation de toutes ces choses. […] Mais ne leur donnons point cette espérance tant qu’ils monteront sur le Théâtre ; et ne les flattons point de leurs bonnes œuvres prétendues : quand ils distribueraient tous leurs biens aux pauvres ; quand ils transporteraient les montagnes, cela ne leur servira de rien, s’ils n’ont la charité : Mais l’ont-ils ?
» Dans le Concile de Tours troisième de l’année 813, Canon 750. « Les Ecclésiastiques doivent s’abstenir de tous les attraits qui flattent les oreilles et les yeux, et qui en les flattant amollissent la vigueur de l’âme, ce que l’on peut ressentir dans de certains airs de musique et dans quelques autres choses; ils doivent s’en abstenir, parce que par les charmes des oreilles et des yeux le vice entre dans l’âme. […] La paresse est à fuir comme un écueil dangereux, mais les Comédiens entretiennent les hommes dans cette paresse : car des esprits sans occupation s’ennuieraient bientôt et auraient peine à se souffrir eux-mêmes, s’ils n’étaient flattés dans leur oisiveté par le ressentiment de quelque plaisir.