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2. (1694) Maximes et Réflections sur la Comédie « I. Occasion et dessein de ce Traité : nouvelle Dissertation en faveur de la Comédie. » pp. 1-3

L’autorité Ecclésiastique s’est fait reconnaître : par ses soins la vérité a été vengée, la saine doctrine est en sûreté, et le public n’a besoin que d’instruction sur une matière qu’on avait tâché d’embrouiller par des raisons frivoles à la vérité et qui ne seraient dignes que de mépris s’il était permis de mépriser le péril des âmes infirmes : mais qui enfin éblouissent les gens du monde toujours aisé à tromper sur ce qui les flatte. […] Il n’en faut pas davantage pour tromper les simples et pour flatter la faiblesse humaine trop penchée par elle-même au relâchement.

3. (1823) Instruction sur les spectacles « Introduction. » pp. -

« Evitez cette école où l’on instruit les cœurs A flatter la licence, à mépriser les mœurs. » Cardinal de Bernis. […] Comme il n’y a point de divertissements qui flattent davantage les passions, on ne néglige rien pour s’en assurer une possession douce et tranquille ; on s’en forme une idée métaphysique ; on en sépare dans la spéculation le mal qui en est inséparable dans la pratique ; et on s’imagine ensuite qu’il n’y a point de mal à les fréquenter.

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