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291. (1790) Sur la liberté du théatre pp. 3-42

un roi, maître suprême,   En qui vous révérez la Divinité même : Des grands, que son pouvoir a seul rendu puissans ;   Du bras qui les soutient, apuis reconnoissans : Un peuple doux, sensible….. une famille immense,   A qui le seul amour dicte l’obéissance ;   Qui laisse tous ses droits à son pere asservis, Sûre qu’il veut toujours le bonheur de ses fils.

292. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre douzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et litteraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 2-36

Un fils dénaturé, qui fait déclarer sa propre mere adultere, pour faire régarder ses freres comme illégitimes, & exclure ses neveux ; un Parlement assez lâche, pour prononcer un arrêt injuste & bisarte, puisqu’en la condamnant comme coupable, pour les autres, il assure qu’elle n’a été fidele que pour Richard, afin d’établir son droit au trône : une guerre sanglante contre la maison de Lancastre, dans laquelle y périt, son propre Général, qui le méprise, jusqu’à le trahir, & passe dans l’armée ennemie, pendant la bataille, ce qui la lui fait perdre ; il avoit de l’esprit, de la valeur, de la fermeté ; mais ses bonnes qualités sont effacées par ses crimes, les plus grands que l’Angleterre eût encore vu, toute accoutumée qu’elle y étoit.

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