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91. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 1 « CHAPITRE II. Des Spectacles des Communautés Religieuses. » pp. 28-47

Il faut choisir entre les plus dévotes, les plus convenables aux filles, où il y ait le moins d’hommes à représenter, en toute humilité et modestie. » Sainte Thérèse, dans ses lettres, ne blâme point les réjouissances monastiques, assez communes chez les Carmélites, ainsi que chez les Carmes déchaussés, dans les premiers temps de la réforme. […] Grignon de Montfort, pieux Ecclésiastique, qui a fait de grands biens en Bretagne et en Poitou, et y a fondé une Congrégation d’hommes, et une de filles, qui rendent de grands services à l’Eglise et à l’Etat. […] On en fut scandalisé, la plupart des femmes et des filles, élevées dans des principes de religion, refusèrent des rôles, et ne voulurent pas y assister, surtout celles de la Confrérie de la Sainte Famille, établie à la paroisse, qui sont en fort grand nombre, et les plus distinguées. […] Encore même les Romains n’admirent que bien tard les Vestales au théâtre, et ils ne tardèrent pas à s’en repentir ; depuis ce temps-là les fautes de ces filles, jusqu’alors presque inouïesf, devinrent fréquentes.

92. (1664) Traité contre les danses et les comédies « Chapitre XVIII. D’une excuse de laquelle se servent ordinairement les gens du monde, pour justifier la conduite des jeunes hommes, et des jeunes filles qui vont au bal. » pp. 142-145

Craindra-t-on bien que ces hommes ou ces filles ne trouvent point des occasions de se marier, s’ils ne se servent des moyens vicieux ou dangereux afin de rencontrer un parti ?

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