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33. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Le Comte de Chavagnac & le Marquis de… » pp. 188-216

Les filles s’y débitent par des rendez-vous ou des mariages, & les meres y viennent les étaler, & leur chercher des partis. […] Cette fille étoit d’un figure & d’un caractere à donner de l’amour aux plus sages. […] Jamais on ne fut plus embarrassé que l’étoit Son Altesse Electorale entre deux filles ? […] On tient chaque nuit dans ces maisons une espece de bal, où ces filles dansent tour-à-tour avec les Matelots au son de toute sorte d’instrumens. […] Leurs filles n’oseroient paroître au théatre, mais elles sont très-exercées à la danse.

34. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-huitieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. — Chapitre III. Suite de Mêlanges. » pp. 84-120

Il avoit d’ailleurs chez lui sa femme & sa fille qui étoient très-bien faites, & qui lui servoient de modeles. […] La Bejard passoit pour sa fille : ce que son commerce public avec la mere rendoit très-probable. […] Du moins étoit-il certain que le mariage avec la fille de sa maîtresse étoit incestueux, par conséquent un vrai concubinage. […] Elles ne peuvent intéresser que le vice, & mettre à découvert la turpitude de la mere qui donne sa fille, de Moliere qui l’épouse, & de la fille qui le reçoit pour mari. […] (Pourquoi donc Moliere veut-il enlever la fille qu’il a sous sa main ?)

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