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339. (1608) Traitté contre les masques pp. 3-36

Nicece, afin que par son merite nous paßions le cours de ceste annee heureusement & en paix dequoy le Curé bien aisè fit sonner à vigiles, & venans en l’Eglise auec les prestres & le peuple : ce gourmand tardoit à venir & il luy enuoya message sur message, ausquels il faisoit responce qu’ils eussent vn peu de patience qu’il venoit : l’office finy le Curè courroucè contre luy courut hastiuement en son logis pour le suspendre de la communion, mais ce miserable attaint d’vne fieure brusloit du vin & d’vn feu diuin à l’instant c’estant apperceu du Curé, il le supplie auec pleurs & gemissemens de luy donner vne penitence, & pendant que le Curé le blasmoit luy reprochant que meritoirement il ressentoit cet ardeur puis qu’il n’auoit tenu compte de venir à vigiles en l’Eglise de S.

340. (1702) Lettre de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour. Lettre de Lettres curieuses de littérature et de morale « LETTRE. de M. l’Abbé de Bellegarde, à une Dame de la Cour, qui lui avait demandé quelques réflexions sur les pièces de Théâtre. » pp. 312-410

En un mot, il faut exposer son sujet avec art ; se hâter de faire agir ses personnages, amener des événements extraordinaires, qui se combattent et se produisent les uns et les autres ; intéresser, suspendre, tromper le spectateur ; qu’il n’y ait que des caractères élevés ; nulles images, nul esprit hors d’œuvre, des chutes brillantes, des Scènes vives et courtes, heureusement tournées, beaucoup de feu et de mouvement, peu de récits, une action continuelle et qui se précipite à sa fin.

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