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416. (1640) Lettre apologétique pp. 2-42

Tertullien Africain, qui s’était glissé dans l’erreur des Cathafrigiens et Montanistesg, quoique Saint Cyprienl’appelle le Maître des bons esprits, après avoir fait son livre de la pudicité écrit à l’Empereur Aelius Pertinax, sur le débordement de ces Faquins, qui prostituaient des femmes nues sur leurs théâtres au rapport de Macrobe. […] Fille ou femme débauchée et publique (Dictionnaire de l’Académie).

417. (1789) La liberté du théâtre pp. 1-45

Il faudroit toujours, à ne considérer même que la perfection de l’art, représenter sur la Scène ces grands événemens tragiques, ces grandes époques de l’Histoire, qui intéressent tous les Citoyens ; & non plus ces intrigues amoureuses, qui n’intéressent que des femmes ; non plus ces passions si fades, éternel aliment de cent Tragédies, qui se répètent sans cesse, & qui se ressemblent toutes par la mollesse & l’absence d’idées. […] Elle est égale, en tout sens, â celle où Tartuffe veut séduire la femme de son bienfaiteur ; &, ce qui doit plus étonner, Machiavel a écrit sa Comédie cent cinquante ans avant celle de Molière. […] La représentation de Tartuffe, ce chef-d’œuvre de morale comique, n’a-t-elle pas été suspendue pendant plusieurs années, tandis que la Femme Juge & Partie, ne souffroit aucune difficulté ?

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