Ces exemples ne sont pas rares dans votre Maison ; sans recourir à l’an mille, temps où elle possédait déjà des Fiefs de l’Empire ; la France n’a-t-elle pas vu Louis Charles d’Albert votre aïeul, se dépouiller des Grandeurs humaines, pour se consacrer à la pratique des vertus Chrétiennes, après avoir donné en plusieurs occasions, des preuves singulières de ce courage héréditaire dans votre famille.
Quel mal ne fait-il pas à sa femme, & à sa famille, ainsi qu’à lui-même ? […] A cet ignoble détail qu’il y a loin d’une Impératrice à une mere de famille, de la scene à l’attélier ! […] La ruine des familles est presque inévitable. […] Quel malheur d’avoir épousé un mari avare, & d’être entrée dans une famille où l’on n’a point le nécessaire ! Il faut donc pour y fournir, s’épuiser, s’endetter, negliger sa famille, déranger ses affaires pour achêter la paix, & empêcher qu’on ne se fasse justice par ses propres mains, ou qu’on n’ait recours à un amant libéral, qui payera les faveurs par les frais de la parure.