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19. (1825) Encore des comédiens et du clergé « CHAPITRE IX. Des entreprises de la puissance spirituelle ecclésiastique, contre la puissance temporelle séculière. » pp. 149-173

Sa sainteté n’approuverait pas, également, que des évêques et des prêtres, aient la prétention de se soustraire, pour le temporel, à l’autorité séculière, dans les pays où ils exercent leurs fonctions sacerdotales, ni qu’ils y formassent un pouvoir terrestre, supérieur, indépendant et en opposition au prince légitime, de manière à constituer une espèce de gouvernement intérieur au milieu même des gouvernements. […] La tiare voulait exercer autrefois un pouvoir absolu sur tous les Etats de la chrétienté : elle y comptait des milliers d’ecclésiastiques et de moines dévoués au saint-siège, elle les y considérait comme des troupes fidèles qu’elle y faisait stationner pour ses intérêts. […] Tout nous indique que les factions religieuses du monachisme, du fanatisme et du jésuitisme ultramontain, exercent aujourd’hui leurs fureurs dans la péninsule. […] Ce serait l’imprévoyance la plus blâmable et la plus funeste, si le pouvoir temporel, qui doit être absolument indépendant du pouvoir spirituel, laissait exercer à l’autorité ecclésiastique la moindre portion d’autorité séculière.

20. (1684) Epître sur la condemnation du théâtre pp. 3-8

Des poèmes si beaux, chaque fois qu’on les joue, Exercent sur nos cœurs les droits de Bourdaloue : Celui qui de son Dieu tendait à s’éloigner, S’y sent, par le plaisir, doucement ramener. […] C’est dans ces vers sacrez, mêlés de symphonie, Qu’il sied bien aux auteurs d’exercer leur génie.

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