, où l’on commence à entrer dans l’état d’homme parfait, et où l’on est capable de soutenir la violence des persécutions qui nous viennent de la part des hommes, et de résister à toutes les tempêtes que le monde peut exciter contre nous.
Ces objets n’excitent dans l’ame que des mouvemens doux & tranquilles qui ne portent à aucun péché, & ne favorisent aucune passion, ils invitent même à louer, à aimer, à admirer un Dieu dont ils peignent les perfections, mais les beautés théatrales, vanités des vanités, pompe du monde, attraits de la chair, cette musique efféminée, ces paroles tendres, ces intrigues galantés, ces nudités, ces gestes, ce fard, ce luxe ne viennent que du vice, ne portent qu’au vice, n’entretiennent que les passions les plus criminelles, & ne peuvent que conduire au dernier crime. […] Les femmes qui dansent se servent elles-mêmes de tabourins flûteurs & menétriers, ce qui est encore pis, puisque leur bouche est polluée par les chansons dissolues ; elles mêmes s’en excitent davantage au péché, & les hommes semblablement par le son de ces airs tendres & lubriques & dangereux ; combien l’est-il davantage quand ces notes sont jointes au chant ?