Pollux nous apprend que c’étaient des espèces de trappes qui élevaient les Acteurs au niveau de la Scène, & qui redescendaient ensuite sous le Théâtre par le relâchement des forces qui les avaient fait monter. […] Mais comme ces voîles n’empêchaient pas la chaleur, causée par la transpiration & les haleines d’une si nombreuse assemblée, les Anciens avaient soin de la tempérer par une espèce de pluie, dont ils fesaient monter l’eau jusqu’au-dessus des portiques, & qui retombant en forme de rosée, par une infinité de ruyaux cachés dans les Statues qui règnaient autour du Théâtre, servait non-seulement à y répandre une fraîcheur agréable, mais encore à y exhaler des parfums les plus exquis ; car cette pluie était toujours d’eau de senteur. […] C’est sur l’arène des l’Amphithéâtres que se fesaient les combats de Gladiateurs, & les combats des bêtes : elles combattaient, ou contre d’autres de la même espèce, ou contre des bêtes de différente espèce, ou enfin contre des hommes.
Tout ce qu’ils en disent n’est qu’vne espece de Cavalcade de ce Prince, qui se fit de deux iours de suite, & en deux diverses manieres. […] Il fit élever sur des Tonneaux flotans une espece de Bastimens, où il fit de superbes Banquets, & avec la mesme magnificence qu’il auroit pû faire dans son Palais. […] Il ietta une espece de billets, que le vent & le hazard firent voler de toutes parts sur le Peuple : & quiconque en put prendre quelqu’un, receut d’un Commissaire étably pour ce sujet, le prix contenu dans les billets qu’on luy representoit.