Marmontel dans son apologie, dit que c’est un bien d’ entretenir et de renforcer les faiblesses nationales . […] Je suis persuadé que ses vers appris par cœur entretenaient l’esprit de la Fronde et attisaient le feu de la révolte.
Comme il m’est extremement sensible de me voir hors des occasions de vous escrire (car de tous les maux que ie souffre depuis que ie suis en exil, celuy qui m’afflige le plus c’est de ne vous pouvoir entretenir) aussi m’est-il impossible d’exprimer la ioye que ie ressens, quand ie vous puis tesmoigner mes soins, & vous faire auoüer que pour estre separés de corps nous ne le sommes pas d’esprit ; & certes ie m’imagine estre parmy vous autres toutes les fois que ie vous visite de mes lettres.