Et croyez-vous que saint Cyprien aurait fait plus de quartier aux enfants et aux neveux qu’à leurs aïeux dont il nous donne le portrait ? […] Pour les Exercices des Collèges, on peut observer d’abord que les Comédies ne sont pas des exercices convenables à la jeunesse, et qu’il n’y a point de parents qui mettent leurs enfants aux Collèges pour y être dressés au Théâtre. Les anciens Païens ne souffraient pas même que leurs enfants montassent sur le Théâtre, et ceux qui se donnaient cette licence, étaient censés dès lors avoir dégénéré, suivant la remarque de Tacite. Mais les Gens de qualité avaient coutume de faire venir chez eux quelque habile Comédien, qui exerçait leurs enfants par des déclamations de Pièces choisies et propres à les former aux emplois auxquels on les destinait. […] Les plus justes sont obligés de se mortifier dans le Carême ; et l’Eglise même, cette chaste Colombe, est plongée en ce saint temps dans le deuil et dans les pleurs, tant pour la mort de son Epoux que pour les crimes de ses enfants ; et les Comédiens auront le privilège de se réjouir et de réjouir les autres durant tout ce temps ?
Se considere-t-il comme enfant de Dieu, comme membre de Jesus-Christ, comme éclairé de ses lumiéres, enrichi de ses graces, nourri de son Corps, héritier de son Royaume ?