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7. (1770) La Mimographe, ou Idées d’une honnête-femme pour la réformation du théâtre national « La Mimographe, ou Le Théâtre réformé. — [Première partie.] — Dix-Huitième Lettre. De madame D’Alzan. » pp. 287-295

Elle m’apportait une petite robe, destinée pour cette démarche, & que monsieur D’Alzan n’avait pas vue J’ai fait une nouvelle toilette : ensuite je me suis rendue chez Mademoiselle ***, d’où j’ai renvoyé Agathe auprès de nos enfans. […] On a frappé : j’ai tourné le dos : c’était nos enfans qu’Agathe amenait pour embrasser monsieur D’Alzan, avant de les mettre au lit. Un signe que j’ai fait à mon amie, & qu’elle a bien compris, a fait renvoyer Agathe : on lui a dit de laisser les enfans, & qu’on la sonnerait pour les reprendre. […] En même-temps elle est sortie, sous prétexte de remettre les enfans entre les mains d’Agathe.

8. (1767) Réflexions sur le théâtre, vol 6 « Réflexions sur le théâtre, vol 6 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE SIXIÈME. — CHAPITRE VIII. Sentimens de S. Chrisostome. » pp. 180-195

comment corrigerez-vous vos enfans, vos domestiques, vous qui dans un âge avancé vous comportez scandaleusement en jeune homme insensé ? […] Ne maltraitez pas vos épouses, ne corrompez pas vos enfans, n’introduisez pas dans vos maisons la peste du théatre. […] n’avez-vous pas une femme, des enfans, des amis, qui vous feront goûter des plaisirs & plus purs & plus doux ? Des barbares s’étant trouvés un jour au théatre, dirent une parole digne des plus grands Philosophes : Les Romains n’ont-ils point des femmes & des enfans, pour aller chercher ces frivoles & honteuses voluptés ? Ils nous faisoient sentir par là qu’il n’est rien de plus cher que la société d’une honnête femme & des enfans bien élevés.

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