On met très souvant les Diables en jeu ; & c’est dans ces endroits là que le Poëte s’excite le plus, & qu’il met principalement en œuvre son industrie ; mais il soutient mal les caracteres, & au lieu d’inspirer de l’horreur, il étoit plus propre à faire rire. […] . » Par ces échantillons du prémier Livre, on pourra juger de tout le Volume ; mais il faut se souvenir qu’il ne sont pas aussi grotesques qu’une infinité d’autres endroits.
Ne voyez-vous point qu’elle rebat cent fois la même chose, qu’elle est obscure en beaucoup d’endroits, et froide partout ? […] Cicéron n’est pas moins nécessaire que lui, il est plus en usage dans les Collèges, il est assurément moins dangereux, car quand vous nous dites qu’on ne trouve point dans Térence ces passions couvertes que vous craignez tant, il faut bien que vous n’ayez jamais lu la première et la cinquième Scènes de l’Andrienne, et tant d’autres endroits des Comédies que l’on a traduites, vous y auriez vu ces passions naïvement exprimées, ou plutôt il faut que vous ne les ayez lues que dans le Français et en ce cas j’avoue que vous les avez pu lire sans danger.