Il faut convenir que voilà tous les argumens les plus séduisans qu’on puisse employer pour la cause des Théatres. […] Il conclut que le plus sûr est de ne l’y pas employer. […] Il s’éleve fortement dans le cinquieme, contre ceux qui emploient des sujets tirés de l’Ecriture-sainte, pour le Théatre. […] L’Auteur emploie le dixieme & dernier chapitre à prouver que la dépravation des mœurs ne justifie que trop son Traité ». […] On sçait que l’erreur n’a pas d’autres armes à employer.
Que s’il y a quelque gloire à bien faire des Comédies et des Romans, comme il y en peut avoir en mettant le christianisme à part, et à ne considérer que cette malheureuse gloire que les hommes reçoivent les uns des autres, et qui est si contraire à l’esprit de la foi, selon les paroles de Jésus-Christ, l’auteur des Hérésies imaginaires ne veut point la ravir à ceux à qui elle est due, quoiqu’à dire vrai, cette gloire consiste plutôt à se connaître à ces choses, et à être capable de les faire, qu’à les faire effectivement : elle ne mérite pas qu’on y emploie son temps et son travail ; et s’il était permis d’agir pour la gloire, ce n’est pas celle-là qu’il faudrait se proposer.