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74. (1760) Sur l’atrocité des paradoxes « Sur l’atrocité des paradoxes —  J.J.L.B. CITOYEN DE MARSEILLE, A SON AMI, Sur l’atrocité des Paradoxes du Contemptible J.J. Rousseau. » pp. 1-128

Parvenu à l’Empire, Hypatius, Pompeïus & Probus, Neveux de l’Empereur Anastase, excitèrent contre lui une grande sédition. Il aurait succombé sans les sages conseils de Théodora, & la prudence de Bélizaire & de Mundus ; elle rétablit l’Empire Romain dans sa première splendeur. […] qu’elle corrompit les victoires, & qu’elle gouvernait avec un empire qui n’a point d’exemple dans l’Histoire ? […] Justin abrogea aussi la constitution de Constantin ; & quand Justinien fut parvenu lui-même à l’Empire, il fit une constitution10 pour achever d’anéantir des loix qui n’avaient été abrogées qu’à cause de lui. » Quelque page plus haut, il dit, que Justinien n’épousa Théodora que lorsqu’il fut associé lui-même à l’Empire, & qu’il ne l’épousa que pour ne point violer sa parole donnée. […] une foule d’obstacles que Justinien eut éprouvé à son avénement à l’Empire ; je veux tout cela : mais qui se seraient bientôt évanouïs d’eux-mêmes.

75. (1666) Dissertation sur la condemnation des théâtres « Disseration sur la Condemnation, des Théâtres. — Chapitre III. Que les anciens Pères de l'Eglise défendirent aux Chrétiens d'assister aux Jeux du Théâtre, parce que c'était participer à l'Idolâtrie. » pp. 57-89

Et certes il n'y avait point d'apparence de souffrir que des âmes qui venaient de se purifier de leurs vieilles corruptions, qui s'étaient sanctifiées dans les eaux du Baptême, qui étaient parvenues à la connaissance du vrai Dieu, et qui par les mouvements du Saint Esprit, et en la présence des Anges avaient renoncé courageusement à Satan, à son service, et à toutes ses pompes ; que ces Ames, dis-je, témoignassent encore cette inclination à leurs premières impiétés, qu'elles fussent tous les jours abandonnées au culte des Idoles, qu'elles reconnussent un Bacchus et une Vénus, infâmes protecteurs des Ivrognes et des Débauchés, pour des puissances Divines, et qu'à la vue de tout un peuple, et à la face du Ciel et de la Terre, elles retournassent au service des Démons, dans le plus superbe lieu de leur Empire, et dans la plus glorieuse pompe que la superstition leur ait jamais consacrée. […] Aussi lorsque l'on exorcisa cette femme qui se trouva c. 26possédée d'un Démon, à la sortie des Spectacles, et qu'on lui demanda de quel droit il avait entrepris sur une Chrétienne, il répondit qu'il l'avait fait justement, puisqu'il l'avait rencontrée dans son Empire. » Et lors qu'il veutApolog. c. 38.

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