A Athenes, pour empêcher un jeune homme de se livrer à l’excès du vin, on enivroit un esclave, & on le faisoit paroître dans le plus fort de son ivresse aux yeux de celui qu’on vouloit garantir de ce vice. […] Quant aux deux préceptes d’Horace : le premier qui enseigne que rien n’empêche de dire la vérité en riant, ne peut avoir aucune application à la Comédie ; il ne regarde que ceux qui étant chargés de la conduite d’autrui, doivent être pleins de douceur & de bonté pour leurs éleves. […] On me demande maintenant quelle figure je crois que fera la Comédie, si on la travaille d’après mes principes ; je réponds qu’elle tiendra dans l’esprit des gens raisonnables le rang qu’elle mérite ; je n’empêche pas qu’on ne donne des Comédies bouffonnes pour ceux qui aiment que la Comédie les fasse rire, mais je prétends que ces Comédies sont contraires au but que doit se proposer la bonne Comédie ; au lieu que celle-ci a au-moins la gloire de travailler à la correction des Mœurs.
Ce qui nous surprend, c’est de voir que vous voulez empêcher les hommes de les honorer. […] Le temps qui a abattu les Statues qu’on leur a élevées à tous, et les Temples mêmes qu’on a élevés à quelques-uns d’eux, n’a pas empêché que leur mémoire ne vînt jusqu’à nous. […] Jésuites, intitulé la Déroute et la confusion des Jansénistes, ou Triomphe de Molina, Jésuite, sur saint Augustin : poème en vers libres écrit par Le Maistre de Sacy (1654) ; Les Chamillardes : trois lettres « A Monsieur Chamillard, docteur de Sorbonne, sur sa Réponse aux raisons que proposent les religieuses de Port-Royal contre la signature du Formulaire », parues anonymement en 1665, attribuées à Barbier d’Aucour ; Onguent pour la brûlure, ou le secret pour empêcher les Jésuites de brûler les livres : poème de Barbier d’Aucour (1664).