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49. (1698) Mandement de Monseigneur l’Illustrissime et Révérendissime Evêque d’Arras au sujet des Tragédies qui se représentent dans les Collèges de son Diocèse [25 septembre 1698] « Mandement  » pp. 37-43

Nous n’empêchons pas non plus que l’on ne puisse mettre dans les entr’actes de ces Tragédies une Symphonie honnête et modeste : mais nous ne voulons pas que l’on y emploie des personnes consacrées à Dieu ou par l’Etat Ecclésiastique qu’ils ont embrassé, ou par les fonctions Ecclésiastiques qu’ils exercent dans des Eglises particulières où on les voit revêtus de Surplis. En effet n’est-ce pas un désordre manifeste et un scandale, que la même personne qui aura paru pendant les Offices Divins occupée à y chanter sous un habit Ecclésiastique les louanges de Dieu et à servir à l’Autel au plus redoutable de nos mystères, paraisse ensuite et quelquefois le même jour sur un Théâtre, ou fasse partie du spectacle ?

50. (1687) Avis aux RR. PP. jésuites « X. » pp. 47-54

On sait combien il a toujours été appliqué à les extirper, et à les combattre non pas en cadence et à coup de Cestes comme votre Hercule, mais par les armes spirituelles d’un véritable Evêque, par la Foi, par la Prière, par la vigilance, la patience, la charité, le bon exemple, en rétablissant autant qu’il pouvait, la Discipline Ecclésiastique dans l’administration du Sacrement de Pénitence, en ordonnant et formant de bons Ministres pour seconder son zèle et son travail, et en bannissant la doctrine relâchée de vos Casuistes pour ne faire enseigner à son Troupeau que la Morale de Jésus Christ et des Saints Pères. […] En effet à peine fut-il allé à Dieu qu’on apprît que presque tous les Clercs et Ecclésiastiques qu’il avait refusé d’admettre aux ordres ou de recevoir dans son Séminaire, eurent des attestations de vita et moribus de l’un des Grands Vicaires sede vacante, et que moyennant quatre Pistoles données à un Banquier ils obtinrent une dispense du Vice-Legat d’Avignon pour pouvoir être ordonnés.

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