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253. (1772) Réflexions sur le théâtre, vol 9 « Réflexions sur le théâtre, vol 9 — RÉFLEXIONS. MORALES, POLITIQUES, HISTORIQUES, ET LITTÉRAIRES, SUR LE THÉATRE. LIVRE NEUVIEME. — CHAPITRE III. L’Esprit de Moliere. » pp. 72-106

Ce n’est pas ce qui leur a fait le plus d’honneur ; il est dans la piété comme dans les sciences, un langage consacré qu’il n’est pas plus permis d’employer sur la scene que les habits religieux ou ecclésiastiques, les ornemens & les cérémonies de l’Eglise.

254. (1768) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre onzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littéraires, sur le théatre. — Chapitre premier.  » pp. 4-42

Ses repas étoient d’une longueur excessive, d’une somptuosité, d’une délicatesse la plus recherchée ; toujours environné de Bouffons, & Bouffon lui-même dans ses propos, ce que les flatteurs appelloient de la gayeté, sa vie étoit une sorte de comédie perpetuelle, & il en faisoit jouer souvent dans son Palais, souvent par des jeunes Seigneurs les plus distingués : il ne pouvoit souffrir le sérieux des affaires, sur-tout des affaires ecclésiastiques : aussi l’Eglise reçut elle de son tems la plus profonde plaie qu’elle eût jamais soufferte : l’héresie de Luther, & ses suites, qui durent depuis deux siécles, & vraissemblablement dureront longtems encore.

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