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226. (1763) Réflexions sur le théâtre, vol. 2 « Chapitre VII. De l’infamie canonique des Comédiens. » pp. 153-175

C’est moins le théâtre d’une pièce dramatique que le théâtre des plus dangereuses pompes du monde, des plus redoutables tentations du démon, des plus grandes faiblesses de la chair. […] le bel objet pour les fidèles qui viendront à la sainte messe ou au sermon, le bel objet pour le Prédicateur qui, selon son devoir, prêchera contre les spectacles, que des Muses à demi nues, des Génies portant le masque et le cothurne, autour d’un Auteur dramatique, qui lui donne le démenti par les honneurs religieux qu’il reçoit !

227. (1765) Réflexions sur le théâtre, vol. 4 « CHAPITRE II. Le Théâtre purge-t-il les passions ? » pp. 33-54

En cela l'art dramatique est différent de l'éloquence, qui enseigne aussi à remuer les passions. […] Un Auteur dramatique doit se mettre à la torture pour imaginer et rendre vivement tout ce qu'un malhonnête homme peut dire et faire, et un Comédien pour le représenter.

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