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74. (1773) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre quatorzieme « Réflexions morales, politiques, historiques, et littérairesn sur le théatre. — Chapitre II. Du Philosophe de sans souci. » pp. 36-60

Il se plaignoit avec un doux souris Que le Très-Haut, quoique prudent & sage, Donne aux Elus les peines en partage. […] Parons toujours nos fronts de ces roses nouvelles, Remplaçons les vrais biens par de douces erreurs, A ces amours badins allons couper les aîles, Et décochons leurs traits droit les cœurs de ces belles. […] Qu’un fanatique ridicule y place son plus doux espoir, qu’on prépare pour ce manoir un quidam que la fiévre brule, il faut lui dorer la pillule, & l’envoyer tout consolé, bien lesté, pieusement builé, au bord de la rive infernale, malgré la Sorbonne pleniere.

75. (1776) Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme « Réflexions morales, politiques, historiques et littéraires sur le théatre. Livre dix-neuvieme. — Chapitre I. Continuation des Mêlanges. » pp. 7-31

Le style de cet Ecrivain est doux & coulant, simple & naturel, ses images agréables, ses sentimens tendres. […] Ses vers sont, dit-on, le fruit de quelques heures douces, où son ame s’arrachant au tumulte des villes, cherchoit un asyle dans les solitudes, le spectacle de la nature écartoit de lui tous les dégoûts ; il étoit transporté à la vue de ses beautés ; c’est pour lui le plus délicieux des spectacles. […] Il n’étoit pas fait pour le Théatre ; il avoit de la naissance, de l’érudition, des talens estimables, un caractere doux & honnête dans la société.

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