/ 273
46. (1760) Critique d’un livre contre les spectacles « JUGEMENT DE M. DE VOLTAIRE, SUR LES SPECTACLES. » pp. 78-81

Il n’est point de si doux apprêt, ni de sauce si appétissante que celle qui se tire de la société.

47. (1698) Caractères tirés de l’Ecriture sainte « [Chapitre 1] — DU SEXE DEVOT. » pp. 138-158

Oui, cet esprit doux, patient, humble, chaste, charitable, miséricordieux, qui fait le caractère et l’excellence des mœurs du Christianisme, a plus de convenance avec le génie et le cœur des femmes, à qui la douceur et la patience, la soumission et la pudeur, la compassion et la charité, sont des vertus presque naturelles : Au lieu que nous autres, si nous les voulons acquérir, nous sommes obligés de travailler beaucoup sur notre cœur ; qui est naturellement violent et impatient, fier et sensuel, dur et impitoyable. […] Agathon, soit donc que nous considérions la convenance des saintes mœurs du Christianisme, avec les dispositions naturelles du génie des femmes ; soit qu’on pense que les autres Religions les ayant tenues, et les tenant encore dans une sorte d’esclavage bien dur, Jésus-Christ leur donne une douce et glorieuse liberté : Qui pourra douter que son Évangile ne soit pour elles encore plus que pour nous, la loi de grâce ?

/ 273